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Si vous êtes de nationalité étrangère et poursuivez des études en France, sachez que vous pouvez bénéficier de quelques aides sociales et financières en cas de pépin. Bien que peu nombreuses, voici un tour d’horizon de celles auxquelles vous pouvez prétendre.
Afin d’aider les nationaux dans leur quotidien, la France propose un large éventail d’aides sociales aux foyers et aux jeunes en difficulté. Problème : peu d’entre elles s’adressent aux ressortissants étrangers, et particulièrement aux étudiants. Heureusement, quelques-unes sont tout de même accessibles à ces derniers sous conditions.
S’adresser en priorité à la Caf
La Caisse d’allocations familiales (Caf) est un organisme vers lequel les étudiants étrangers, au même titre que les Français, peuvent se tourner en cas de difficultés financières. Ils peuvent y faire une demande d’aide personnalisée au logement (APL), afin de réduire le montant de leur loyer.
Pour y prétendre, le demandeur doit remplir certaines conditions d’éligibilité parmi lesquelles : détenir un titre de séjour en cours de validité, être locataire d’un logement conventionné (et respectant les conditions de décence), posséder un bail à son nom, etc. Une fois envoyée, sa demande est traitée par la Caf et le montant éventuel de ses allocations logement est défini à partir de ses revenus, de sa situation familiale (marié, célibataire, avec ou sans enfant à charge, etc.) et du prix du loyer.
Toujours à la Caf, l’étudiant étranger peut également prétendre à la prime d’activité. Cette dernière s’adresse aux jeunes de plus de 18 ans qui ont une activité professionnelle et un revenu net supérieur à 952,74 euros. Le calcul se fait sur des critères similaires à ceux de l’APL, et les deux aides sont cumulables.
À noter que si l’étudiant n’est pas éligible à l’APL, il peut demander l’allocation de logement familiale (ALF) s’il est marié, a un enfant ou une personne âgée à charge, ou attend un bébé ; ou l’allocation de logement sociale (ALS) s’il n’a droit à aucune des autres aides mentionnées ci-dessus.
À quelles bourses ont-ils droit ?
Les étudiants étrangers peuvent prétendre à la bourse d’enseignement supérieur sur critères sociaux (BCS), qui leurs vient en aide pour poursuivre leur cursus, les exonère des droits d’inscription à l’université, et les rend prioritaires dans l’attribution des logements Crous. Elle s’adresse aux étrangers de moins de 28 ans, en possession d’un titre de séjour en cours de validité, et vivant en France depuis au moins 2 ans. Ils doivent aussi être inscrits dans une formation initiale et suivre des études à temps plein dans un établissement qui accepte les boursiers.
Pour l’obtenir, il faut remplir un Dossier social étudiant (DSE). Certains établissements d’enseignement supérieur ont également mis en place des systèmes de bourses lorsque des étudiants étrangers rejoignent leurs formations, il suffit de se renseigner auprès de l’école ou de l’université pour en prendre connaissance. Un catalogue de Campus France recense plus de 600 programmes de bourses pour les étudiants venant du monde entier, qui récompensent autant l’excellence que la mobilité.
Demander une aide d’urgence
En cas d’urgence absolue, les étudiants étrangers en situation précaire peuvent solliciter une aide d’urgence. Pour cela, il leur faut s’adresser aux services sociaux des Crous. Un étudiant qui a perdu son job alimentaire pendant la crise ou ne parvient pas à joindre les deux bouts peut déposer un dossier de demande d’aide spécifique. Il faut avoir moins de 35 ans au 1 er septembre de l’année universitaire et être inscrit en formation initiale. L’aide peut être allouée à la suite d’un entretien social qui vise à mieux comprendre la situation financière du demandeur. Afin de savoir si vous pouvez en bénéficier, le Crous a mis en place un numéro d’informations payant : le 0806 000 278 (ouvert du lundi au mardi de 9h à 17h).
Article complémenté sur la base de : studyrama.com